La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) au Bénin a abrité un procès crucial. Trois individus, parmi lesquels figure un militaire, se retrouvent devant cette instance judiciaire. L’accusation porte sur des faits liés au terrorisme, impliquant le soldat béninois qui aurait reçu de l’argent en échange de la protection de présumés terroristes à Karimama.
Selon les informations rapportées par Banouto, le militaire aurait accepté un pot-de-vin pour protéger un éleveur suspecté de terrorisme dans la commune de Karimama. L’accusation le poursuit pour abus de fonction, l’accusant d’avoir exigé un million de FCFA de l’éleveur en échange de sa protection. Les deux autres individus impliqués dans l’affaire font face à des accusations de “dénonciation calomnieuse”.
Interrogé devant la cour, le militaire a plaidé non coupable, rejetant fermement toutes les accusations portées contre lui. Il a affirmé n’avoir jamais accepté de pots-de-vin et s’est engagé à mener à bien sa mission de recherche sur la présence de terroristes dans la région. De son côté, le chef de village a témoigné, déclarant que l’éleveur accusé d’appartenir à une organisation terroriste, lui avait confié que le militaire lui avait extorqué 400 000 FCFA. Suite aux différentes déclarations, la Cour a fixé la date du 21 mars 2024 pour les réquisitions et les plaidoiries des avocats.