La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a été le théâtre de la comparution d’un Aspirant au métier d’enseignant. Il a été appréhendé à Gogounou en février dernier suite à des publications sur les réseaux sociaux concernant une prétendue augmentation des impôts sur les salaires, comme le rapporte le site d’information Banouto.
Selon les informations, l’enseignant en histoire et géographie a été l’auteur d’une publication controversée. En effet, il a déclaré dans sa publication que la Direction générale des Impôts a imposé des taxes anarchiques sur les salaires des fonctionnaires de l’État. De son côté, la DGI a démenti ces informations par le biais d’un communiqué, puis a déposé plainte contre l’enseignant.
Interpellé, l’enseignant reconnaît les faits, tout en présentant ses excuses à la DGI. Au cours de l’audience, le ministère public a demandé à la Cour de reconnaître coupable l’enseignant. Ce, pour des faits de “harcèlement par le biais d’un système de communication électronique” et de le condamner à une amende de cinq millions de FCFA.
L’avocat de l’enseignant a contesté cette demande, arguant que son client avait simplement signalé une erreur commise par la DGI sur les fiches de paie. Il a souligné que c’est grâce à la publication de l’enseignant que la DGI a pu rectifier cette erreur et rembourser les montants indûment prélevés. Par conséquent, l’avocat a plaidé pour l’acquittement total de son client, ou à défaut, pour son acquittement au bénéfice du doute. Le délibéré a été reporté au 24 juin 2024 après les débats devant la Cour, selon Banouto.
Elisée ANANI