La Commission électorale, dirigée par Denis Kadima, a confirmé dans une déclaration télévisée la prolongation des élections en RDC. Les bureaux de vote qui n’ont pas pu ouvrir mercredi auront une seconde chance jeudi. Cette décision intervient en réponse à des problèmes logistiques et sécuritaires qui ont entravé le processus électoral.
Malgré une journée marquée par l’incertitude et les obstacles, certains électeurs, comme Claude Lola, ont réussi à atteindre les urnes. Pour eux, ce moment de vote est un soulagement teinté d’espoir. Claude partage son espoir de paix, exprimant le désir ardent que la fin du processus électoral signifie également la fin des hostilités et le retour à la paix.
L’Est de la RDC reste en proie à l’insécurité, perturbant le processus électoral. Dans certaines régions, comme le Nord Kivu, les autorités ont dû reporter le vote à jeudi en raison de retards dans la réception du matériel électoral. Les habitants, tels que Pitié Mumbara, expriment leur inquiétude quant à l’éventualité d’une guerre si tous les électeurs ne peuvent pas participer au scrutin. Les défis logistiques et sécuritaires, persistants, menacent la stabilité du processus électoral.
À la fin de cette journée électorale en RDC, près du tiers des bureaux de vote n’avaient pas ouvert leurs portes. Les pannes de “machines à voter” ont interrompu le vote dans 45% des sites, et près de 6% des bureaux de vote ont été saccagés. La décision de prolonger le scrutin offre une lueur d’espoir, mais les défis subsistants, mettant en évidence les complexités auxquelles la RDC est confrontée dans la réalisation d’élections libres et équitables.