Quatorze membres de la chefferie traditionnelle des karrayyuu, un peuple pastoral oromo, ont été exécutés froidement, dans la forêt, en représailles à une attaque des forces de sécurité par la rébellion. Leurs proches ont été longtemps empêchés d’enterrer les morts et certains ont été abîmés par des animaux sauvages. La Commission des droits de l’homme pointe des exactions de la police de l’Oromia.
La Commission des droits de l’homme a rendu public ce mercredi son rapport sur le meurtre de plusieurs chefs traditionnels d’un village oromo, le 1er décembre dernier, qui avait soulevé une forte émotion dans le pays. A l’époque, le pouvoir avait accusé la rébellion de l’Armée de libération oromo. Mais la Commission, un organe public indépendant, pointe aujourd’hui la responsabilité de la police de l’Etat de l’Oromiya dans cette tuerie dont les faits sont maintenant établis.
Cette enquête « non seulement prouve de manière décisive que le récit de l’État était faux », a réagi Tsedale Lemma, la fondatrice du site Addis Standard, qui le premier a révélé le scandale.
Vitrine Info vous propose des contenus originaux. Vitrine Info, c’est la fiabilité des informations, Vitrine Info, c’est également l’information en temps réel. Adoptez-le et consommez-le sans modération.