Le Maroc, qui coorganisera le Mondial 2030 avec l’Espagne et le Portugal, accélère ses préparatifs. Lors d’une réunion tenue le 22 janvier 2025 à Casablanca avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget et président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a dévoilé les détails des projets d’infrastructure et les opportunités économiques générées par cet événement majeur.
Des infrastructures sportives ambitieuses
Conformément aux exigences de la FIFA, le Maroc a lancé des projets ambitieux visant à moderniser ses infrastructures sportives et à construire de nouvelles installations pour répondre aux normes internationales.
Modernisation des stades existants :
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- Le stade Moulay Abdellah de Rabat et le grand stade de Tanger verront leurs travaux de rénovation achevés d’ici deux mois.
- Après la CAN 2025, les stades de Fès, Marrakech, et Agadir bénéficieront également d’importants travaux de modernisation.
Nouveau stade à Casablanca :
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- Le grand stade Hassan II, situé à Benslimane, sera une infrastructure moderne, prévue pour 2027.
Camps de base pour les équipes :
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- 32 camps de base seront répartis sur le territoire marocain. Chaque camp comprendra :
- Deux hôtels,
- Deux terrains d’entraînement (principal et secondaire),
- Des équipements de haute qualité pour garantir des conditions optimales.
- 32 camps de base seront répartis sur le territoire marocain. Chaque camp comprendra :
Des infrastructures de transport renforcées
Pour accompagner cet événement planétaire, le Maroc investit massivement dans les infrastructures de transport.
Modernisation des aéroports :
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- Les aéroports de Tanger, Marrakech, et Rabat seront mis à niveau.
- Un hub aérien de grande capacité sera construit à Casablanca pour faciliter les flux de voyageurs internationaux.
Développement ferroviaire :
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- Un réseau ferroviaire amélioré reliera les principales villes et infrastructures sportives.
Renforcement de la flotte aérienne :
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- Un partenariat avec la Royal Air Maroc (RAM) vise à porter sa flotte à 200 appareils d’ici 2035.
Appel aux entreprises marocaines
Fouzi Lekjaa a souligné l’importance de l’implication du secteur privé marocain dans ces projets. Il a encouragé les entreprises nationales à participer activement à la réalisation des infrastructures, affirmant que ces opportunités économiques doivent avant tout bénéficier aux entreprises locales plutôt qu’à des prestataires étrangers.
Le financement des travaux, selon lui, est entièrement assuré grâce à des accords solides avec le secteur bancaire.
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